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JEFFROY Patrick

JEFFROY Patrick

JEFFROY Patrick

Ancien chef 2 **, Bretagne

Enfant, Patrick Jeffroy passait beaucoup de temps dans le potager de sa grand-mère … mais aussi dans sa cuisine… des souvenirs d’enfance qui sont, sans nul doute, à l’origine de sa vocation… A 15 ans, il commence son apprentissage sur le tas et au hasard des rencontres. Entre Carantec et Port de Carhaix, il découvre la cuisine gourmande, raffinée et gastronomique de la Bretagne, côté mer et coté terre… mais aussi des valeurs et des influences qui ne le quitteront plus. Comme beaucoup, il quitte sa terre natale, parcourt le globe et les belles maisons.

En 1979, de retour dans son Pays de Morlaix, il devient le chef du restaurant de l’Europe et obtient sa 1ère étoile en 1984. Quelques années plus tard, il s’installe à Plounérin où il décroche une nouvelle étoile en 1989… En 2000, il tombe amoureux de l’hôtel de la Falaise et de sa vue imprenable sur la baie de Carantec. En quelques mois, il métamorphose la bâtisse des années 30 qui devient L’hôtel de Carantec. En 2001, il retrouve sa 1ère étoile… et 12 mois plus tard, il décroche sa 2ème étoile… Sa cuisine rend hommage à la Bretagne, à ses produits et à ses producteurs. Il est l’un des premiers chefs à avoir marié dans l’assiette les produits terre et mer et de ce fait, a réinventé la cuisine bretonne.

La pomme de terre tient une place toute particulière dans sa cuisine. Elle lui rappelle son enfance lorsqu’il accompagnait sa grand-mère au potager et qu’elle lui expliquait comment planter, quand récolter et comment cuisiner ce légume indispensable à leur quotidien. Il rapporte de ses voyages des variétés exotiques qu’il fait semer dans le potager d’un ami, mais sa préférence va aux variétés nées ici, en Bretagne. Il affectionne celles à chair ferme, d’un petit calibre. En gaufrette, en chips, en écrasé ou en salade, il les aime sous toutes les formes. Intronisé Toqué de la pomme de terre en 2014, il est fier de rentrer dans le club officiel des amoureux du tubercule.

En 2019, l’Hôtel de Carantec change de mains et Patrick qui prend une retraite bien méritée confie ses cuisines à un jeune trentenaire Costarmoricain, Nicolas Carro.*